vendredi 6 novembre 2009

humain, rien de plus

Trop de sentiments pour trop peu de mots, même pour notre langue qui en recense plus qu'aucune autre.

Activité cérébrale qui déjante du coffre qui lui sert d'habitat, qui accapare le corps entier en le mortifiant, en ne comprenant plus pourquoi ce moyen de transport lui sert pour se mouvoir certes, mais qui pour le pourcentage de matière au comparable n'ai d'aucune aide pour aider la matière grise à se conforter dans son antre.

Situé au sommet, elle se sent parfois bien en dessous de ce qui me sert pour me mouvoir, pas toujours, mais jamais mes pieds ne se sentiront au sommet, alors que mon cerveau lui parfois se sent en chute libre, qui le mène bien plus bas que jamais mes pieds ne pourront imaginer s'enliser.

Le corps matériel parfois ne signifie plus rien, la déchéance de mes pensées s'ont tel que cette carcasse de chair ne contrôle plus rien, as-t-elle vraiment eu un impact sur ce dernier, pas pour moi, je ne suis pas de ceux qui vouent un culte au corps, non.

Mon corps me porte, mais quand je me sens pris en lui, je voudrais bien m'en défaire pour laisser mon âme se disperser tel le vent qui ne vient de nul part ni ne meurt jamais.

Depuis un certains temps, je me questionne, mais les réponses viennent avec les questions, je suis patient, et je le serais.

Certain ont remis en question la véracité de mes écrits, bien non, je ne suis pas parmi vous pour vous distraire, ou fabuler dans le but de toucher quiconque.

Je suis ici car en l'an de grâce 2009 le meilleur moyen pour moi qui est doté d'une calligraphie douteuse sur papier, le seul moyen de me relire et de ne pas perdre ces écrits est ce médium, je n'ai jamais été ici pour la gloire ou la reconnaissance. Il m'a fallu plus de plusieurs mois pour avoir des commentaires sur ce blog, et jamais je n'aurai cru si on me l'avait dit que un jour certaines personnes serait interresé par mes humbles écrits.

Mon oncle et d'autre m'ont fait réaliser que encore l'empathie et la compassion sont encore présent de nos jours, jamais je n'ai toucher une touche de ce clavier en pensant recevoir quelconque preuve de solidarité.

Mais il en a été ainsi, le borgne regarde l'aveugle et se dit que son malheur n'existe pas, mais après sa rencontre avec lui se souvenir se dissipe et il se morfond de nouveau, comme nous tous, le moment présent rien d'autre, ensuite encore se renfrogner sur notre sort, je le fais, mais ce mal qui est présent finira bien par quitter mon habitacle cérébral pour enfin pouvoir savourer un jour encore l'amour.

Je ne demande rien de plus.

Cousu de fil noir, je continuerais d'écrire, mal vous ne plaise, je n'ai jamais demandé la reconnaissance.

Au plaisir.

7 commentaires:

Eve-Catherine a dit…

youpiii ! je suis contente que tu restes , on a tjrs besoin de voir les autres souffrirs aussi c'est la que nait la solidarité .

ti-guy a dit…

Je me couche tôt, mais pour rien au monde je ne manquerai les rendez-vous de tes mots tout en savourant le soleil levant!!!

laccroc a dit…

@Catou: Non, je ne reste pas, je vais revenir par contre, si videotron travaille le week-end, à mon retour la connexion devrait être interrompue.

@ Guy: Merci, au plaisir.

Drew a dit…

C'est pas de la reconnaissance mec, c'est un réel intérêt :-)

Mistigri a dit…

C'est clair que pour ma part, je ne viens pas pour te glorifier. Non, moi je viens te lire parce que tu me touches souvent par la profondeur de tes écrits. Je viens prendre parce que tu donnes gratis. Merci laccroc

Anonyme a dit…

besoin de verifier:)

laccroc a dit…

A anonyme, verifier quoi.

Laccroc