dimanche 18 octobre 2009

Après on passe à d'autre chose, point.

Comme toujours,ceux qui me suivent le savent, je viens ici pour me vider, ouvrez bien l'œil, première et dernière fois que j'écris du profond,(vous ne me connaissez que sous le couvert de mon anonymat, donc je profite de cette chance pour dire à ceux qui ne me regarderont jamais dans les yeux pour ne pas sentir leurs jugement) si je le mets en ligne, demain je l'effacerai peut-être, quand je serai a jeun.

Vous connaissez sûrement tous Karel Jacob, nouveau blogeur, si ce n'est pas un ancien qui renaît des ses cendres, mais la n'est pas le point recherché.

Ils me fait me questionner sur plusieurs points, go je vide le sac, pour ne pas dire le trop plein de tout, passé, remâché, digéré ou non, qui hante, qui continue de vivre même si déjà mort depuis belle lurette, une vie est comme un livre, la page passé a été tournée, mais elle reste le lien avec la suivante, jamais elle ne disparaît complètement, elle reste relié au livre.

Je ressens (mon point de vue reste le mien, je n'inclus personne en le publiant.) qu'une bonne partie de son lectorat a été péché au hasard, car son recrutement s'est fait de manière aléatoire, en ne connaissant aucun d'entre nous, d'après mon humble avis.

Et plusieurs dont moi même ont embarqué dans ses histoires on ne peu plus noires, voir même de folies ou de névroses contrôlées et de ressentiments accumulé sur un laps de temps x.

Ce qui suis n'a pas pour but de le plagier, mais pour moi de faire jaillir ce que tous (du moins je crois sommes) tous avons eu nos déboires, familial, amoureux, affectif, de boisson ou de drogues. Plusieurs ont sûrement frôlé le suicide, qu'en sais-je ? Rien, mais je le clame quand même haut et fort.

Commençons vraiment, ce qui va être dit, ne requiert aucun encouragement ni consolations, ni même une compréhension de ceux qui aurait vécu de semblables événements.

J'écris pour moi,peut-être pour ma postérité(e), si j'ai la chance d'en avoir, je le souhaite de tout mon être.

De mon jeune âge, je n'ai que peu de souvenirs, les premiers remonte à la maternelle, temps ou encore je ne comprenais pas les subtilités des relations homme-femme. Pour moi ils étaient mes parents, et non deux personnes différentes et uniques, pour moi ils étaient une seule et unique voix, celle la même qui devait me diriger vers mon avenir (un enfant à confiance en ses géniteurs, sans questions ni doutes, point).

Un jour ou je faisais mes devoirs, ma mère vient me chercher dans ma chambre pour aller chercher des bonbons au dépanneur, je refuse, demandant à finir mes devoirs, mais elle se fait insistante. Je n'ai d'autre choix que d'obtempérer, je la suis donc.

À mon grand regret, la direction n'était point celle suggérée. Mais plutôt des friandises promises, nous nous rendîmes mes frères, ma mère et moi vers la résidence de mon oncle. Pour passé deux semaines pénible, à dormir sur le sol du à une fureur déclenché chez mon père pour cause de conserves mal placées au garde-manger.(Du moins, ce fut la version de ma mère, je n'ai eu d'autre choix que d'y croire, évidemment)

Le retour au domicile familial se fut dans la crainte et la plus totale inconscience de ce qui se jouait réellement.

Je m'épargnerai certains passages, quelque années plus tard, le scénario se répétant à chaque année, avec des variantes, sûrement du à mon niveau de compréhension qui de plus en plus me faisait comprendre un peu plus de ce qu'était ce monde d'adulte. J'y suis entré en catimini, avec le désir de rester invisible pour tenter d'observer ce qui pour moi était nouveau.

Le temps de me retourner et je me faisais face dans un miroir avec le reflet d'un adolescent qui déjà a passé de l'innocence à la réalité déconcertante de ce que serait cette vie, la mienne. À l'âge de 14 ans, Je ne put continuer de me contenir et après avoir vu mon père étrangler mon jeune frère, je décida donc de le tuer. Je pris mon bâton de baseball, et du haut de mes 5 pieds 8,(je n'avais point fini de grandir tant physiquement que mentalement) je parti à sa rencontre pour en finir avec lui, personne ne touche à mon petit frère, ceux qui ont des frères ou sœurs plus jeunes comprendront l'amour et la protection sans borne que l'ont porte à plus petit que soit. Un sentiment de devoir protéger le plus faible, indescriptible, sans réfléchir, comme inné, plus rien ne compte, aucun passe droit pour ceux qui en viennent à toucher à cette personne. La logique et le raisonnement n'existe plus.

Je parti donc en direction du garage ou il se réfugiât après avoir posé un geste sans retour. Mon grand frère et ma mère savaient bien que je ne ferais pas le poids face à un homme d'environ 38 ans. Ma mère me dit seulement en me retenant avec mon frère, que si ce n'était pas que la dpj viendrait me cueillir le lendemain, elle me laisserait volontiers tuer mon père. Heureusement, aujourd'hui je le sais, je n'ai pu commettre l'irréparable.

Pour compresser le tout, la banque a saisi la maison après deux ans de vie avec cette mère et mes chers frères(je vous aimes), après avoir passé un hiver à chauffé une maison à la toiture percée avec seulement le four, car tout les systèmes de chauffage avait rendu l'âme. Et à nous sustenter de biscuits soda et de beurre d'arachide pendant un an, je voudrais remercier ici, même si ils ne me liront sûrement jamais, mes ami(e)s de l'époque qui m'ont laisser abondamment pigé à même leurs frigidaires lorsque je leurs rendait visite, la faim est une torture tant pour le corps que pour l'âme, savoir que ces personnes étaient la quand je ne pouvait manger, me faisait sentir misérable, mais me donnait espoir qu'il existait quelque chose de meilleur ailleurs. La réalité des autres, nous fait voir que la nôtre n'est pas un dogme absolu, et que nos déboires ne sont pas l'apanage de tous, ce qui les rends plus supportables, du fait de comprendre que un jour je pourrais faire mes propres choix, je pourrais vivre et changer pour ce que j'ai connu de mieux. Savoir que ma vie ne se limite pas à ce passé qui se dissout avec l'âge qui avance. Comprendre que le futur est rempli de félicitée et de bonheur à découvrir.

Ironie, aujourd'hui je parle à mon père, mais plus à ma mère, car après avoir bien voulu m'ouvrir les yeux, j'ai compris que cet homme avait été en proie au tourments que ma mère lui faisait subir,(après avoir renoué contact avec ma famille, ce dont ma mère nous interdisait depuis des années) du fait qu'elle avait eue trois garçons lorsque son plus cher désir était d'avoir une fille (jamais elle ne s'en est caché, nous le répétant depuis notre jeune âge). Et que après trois tentatives infructueuses, mon père a décidé de faire comme notre ami Drew. Jamais elle ne lui a pardonné, et elle s'est servi de ses enfants pour le lui faire payer (les enfants croient tout ce que leurs parents disent, soyez prudent dans vos mots, ils en porteront les marques toute leur vie).

Ceci ne comprends pas les tentatives de suicides de ma mère et les menaces de mon père de tous nous éliminer si nous ne quittions pas le domicile familial, peut-être une autre fois, si la nostalgie et le besoin se fait sentir. Celui qui me restera à jamais marqué, le 23 décembre à neuf ans, mon père nous mis dehors est nous passâmes noël dans un immeuble désaffecté, sans rien, ni nourriture, chauffage mais surtout, cette année la, j'ai compris que le père noël était mort. depuis ce jour, noël est mort pour moi, désolé, la vie est ce qu'elle est, belle, formidable et pleine de surprises, mais surtout pleine de chance de se renforcer pour devenir meilleur.

D'après moi la seule morale à en tirer est ne porter pas trop attention au passé des gens, voyez plutôt ce qu'ils sont devenu. Ils sont le rassemblement de multiples événement, qui font aujourd'hui ce qu'ils sont.

Je remercie chaque seconde de mon passé, car aujourd'hui je suis fort, et j'aime la vie. Jamais je ne l'aurais cru en ces années noires. Mais elles ont fait de moi un homme qui apprécie chaque sourire vue et chaque belle femme croisé sur ma route. (ahh les femmes, vous êtes si belle, chacune, oui chacune, n'en doutez jamais)

Un jour l'une d'elle me laissera la chance de la rendre heureuse, et si la vie le veut, nous donnera un enfant en santé, pour le cajoler et lui inculquer combien la vie est précieuse et belle.

Pour ceux qui m'auront lu en entier, je vous remercient, même si vous êtes silencieux, votre présence, est déjà un signe de vie, un apport à la mienne. Merci

Au plaisir.

11 commentaires:

RAINETTE (l'énigmatique) a dit…

N'efface pas, puisque c'est anonyme, je suis certaine que les gens vont te lire avec beaucoup de respect, comme je viens de le faire.

Ces mots sortent directement de ton coeur et je suis certaine de leur véracité. Karel Jacob, je ne suis pas encore certaine de lui donner mon appui car c'est avant tout du sexe, j'ai encore des doutes. Il se peut même que ce soit un des nôtres qui s'est ouvert un 2e blogue !

Ma belle-soeur s'est divorcé et l'histoire de mes neveux ressemble à la tienne, elle a démolit son ex, des mensonges, c'est nous qui avons donné l'heure juste à ses enfants qui la croyait alors que c'était elle la vache et non lui...
Ne désespère pas, tu vas trouver une bonne fille un jour, mais pourquoi c'est si difficile ?

laccroc a dit…

@Rainette; Merci, relis le texte si tu veux, après ton commentaire j'ai ajouté quelques phrases, ça m'a pris une heure pour en être satisfait, mais il s'y trouve encore des fautes c'est sur. Pour répondre à ta question, la difficulté vient que j'ai été marié(je suis en procédure de divorce) avec une femme à qui j'ai tout donné pendant six ans, et que rendu à 31 ans bientôt 32, je n'ai pas envie de jouer.Je chéris le rêve d'être père un jour, je suis vrai, et j'ai peur d'ouvrir mon âme pour être ensuite déçu, je sais que qui ne risque rien n'a rien mais la peur se dissipe tranquillement. l'espoir n'est pas mort, mais je suis prudent. Les femmes ont peur quand un homme est trop attentionné, elle ont peur d'être fraudé sentimentalement, et je les comprends, chaque chose en son temps, la vie fait toujours bien les choses. Même si nous avons besoin de recul pour le constater. Merci.

Au plaisir.

Éléonore a dit…

Il y a beaucoup de vérité dans ton billet...

J'espère que d'avoir pu l'écrire a été profitable pour toi.

Il y a peu de chose quel'on puisse dire devant la douleur des autres, sinon que je l'ai partagé en silence quelques instants.

Ton passé a été difficile, mais ton futur t'appartient.

Bonne nuit
Éléonore

laccroc a dit…

@Éléonore:Je remercie à chaque jour de ma vie ce passé, il a fait de moi ce que je suis et sans être présomptueux, j'en suis assez fier. Demain sera encore meilleur, pour tous je le souhaite. Merci de m'avoir lu, c'est apprécié, bonne nuit. xx

laccroc a dit…

À bon entendeur,

Pour ceux qui commenteront, sachez que ce billet m'a fait l'effet non d'une délivrance, mais bien comme lorsque tout pousse pour remplir un espace, le vieux sort pour faire place à ce qui pousse derrière, tout cela est sorti, du moins en partie, je n'écris pas pour me plaindre, mais en relisant ces phrases, je donne à ces événement le droit de m'aider sur ce qui est mon devenir, je remercie quiconque prend de son temps pour me lire, mais mettre ceci sur (papier), écran m'apporte à moi avant tout. C'est un peu par égoïsme que je me relis pour mieux comprendre, les mots sont parfois la suite logique d'une pensée. Merci.

ti-guy a dit…

Excellent billet! Comme je l’ai mentionné sur le blogue de Jakob, j’ai toujours peur des sujets trop lourds, histoires personnelles souvent tragiques, probablement parce qu’ils éveillent des émotions douloureuses en moi?

La traverse du désert n’a pas été facile pour moi et assez longue… ça explique peut être pourquoi je me tourne vers la fiction humoristique.

J’adore ton blogue merci mon ami.

laccroc a dit…

Merci à toi de me lire est de me faire part de tes sentiments , je suis ici pour sortir ce qui depuis longtemps stagne en moi, et de savoir que certaine personne prenne de leur temps pour me lire et de plus commenter, j'en suis heureux. Parfois peu signifie énormément, du moins pour moi. Merci.

Au plaisir.

Anonyme a dit…

Je t'ai lu avec tout mon respect.

Elle a dit…

Le passé, aussi lourd soit-il, a fait ce que l'on est devenu... Comme tu dis, faut pas le regretter et surtout ne pas juger quelqu'un par son passé, c'était un excellent billet. ;)

Drew a dit…

Que j'adore te lire mec! Tu m'as fait revivre certains moments de ma vie au point de m'en amener les larmes aux yeux. Pis ça, c'est pas donné à tout le monde mec!

J'adore ta façon de retirer le positif de tout ça. On se ressemble beaucoup mon cher.

Pour ce qui est de Karel... J'ai encore de la difficulté à digérer. Je ne sais pas s'il a écrit de nouveaux billets mais ce que je sais c'est que bizarrement, il est retourné invisible dans les commentaires...

J'adore ton billet m'sieur

Anonyme a dit…
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