Je feel weird ce soir, donc je vais me distraire, écrire me changera surement pas les idées, mais bon c'est ça.
Ce que je ressens présentement est indissociable de mes actes des derniers mois qui n'ont jamais voulus me laisser les enterrer au plus profond de moi. Si ce qui baigne au fond te tire vers le bas, bien vas-y, l'impulsion que je pourrai me donner à partir de fond, d'avoir un plancher qui me supporte sera surement plus bénéfique que de tenter d'en sortir en n'ayant rien pour m'aider à me propulser vers l'air frais de cette conscience qui m'apportera ce que j'ai besoin quand j'apprendrai à ne plus la renier.
Accepter n'est pas toujours facile, se pardonner l'est encore moins, surtout lorsque l'on s'accuse de torts que nous ne devrions pas nous imputés, je sais c'est stupide. Mais qui un jour ou l'autre ne s'est pas senti coupable tout en sachant qu'il ne l'était pas ?
Nous serons pour la plupart, notre juge le plus impitoyable, je n'ai jamais compris pourquoi c'est toujours plus facile de pardonner aux autres qu'à nous même. Ou peut-être que je me trompe et que je suis un des seuls à avoir ce dérangement psychologique, peut-être suis-je masochiste sans m'en rendre compte, et que avoir mal est une façon de voir que je ne suis pas encore trépassé, mais vivant à ma façon.
L'ours dors bien tout l'hiver et il en ressort vivant à la fin, je crois que ce serait une bonne métaphore pour ce qu'une partie de moi vie présentement. Une partie est en train de se reposer pour revenir éventuellement en force j'ose le croire.
L'instinct restera toujours le plus fort,reste à l'écouter et y faire confiance. Ça tombe bien pour moi, l'hiver arrive, je vais en profiter pour me reposer, chez moi, seul et tranquille, pour retrouver ce qui c'est perdu en moi, ça ne doit pas être aller bien loin. Reste à trouver ou c'est caché et le mettre en confiance pour qu'il sorte de son trou.
Obstacle
Il y a 3 heures
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9 commentaires:
Je me questionne moi uassi à savoir si je suis la plus sévère envers moi-même, par contre autour de moi certains sont très (trop) tolérants envers eux-même et leurs caprices.
J'aurais bien aimé hiberner ce week-end.
J'aurais voulu me reposer, malheureusement ce ne fut pas le cas :(
Il nous restera toujours l'écriture en effet (en espérant être lu)
Bonne hybernation !
Dors bien...;)
Je pense qu'il est plus difficile de se pardonner à soi-même et que la culpabilité devient une sorte de punition inconsciente que l'on s'inflige. Du genre, je ne mérite par de me pardonner. Avec ce que j'ai fait, je ne mérite que de me sentir mal, je dois payer pour mes erreurs, etc. Et je pense aussi que c'est une forme de masochisme.
@LadyC c'est vrai que si on pousse trop loin, on se punit trop, mais la culpabilité bien dosé peut également être une source de réflexion, de motivation et de changement.
@Éléonore, je suis bien d'accord avec ce que tu dis.
Moi aussi, comme dans tout, les extrêmes ne sont jamais bon, merci a tous d'être passé, je reviens plus tard avec un divertissement plus drôle cette fois.
Au plaisir.
Tout dépend de l'ampleur de l'action dont découle la culpabilité.
Certaines personnes s'en font pour tout et d'autres pour pas assez.
Parfaitement d'accord avec toi Patrick, mais parfois même si nous savons que le blâme ne nous reviens pas nous le prenons quand même. Mon ex a posé un geste qui aurait pu être irréversible après mon départ. Même si je ne suis pas coupable de ce geste, parfois je ressens une culpabilité que je sais fausse. Des fois tout n'est pas simple.
Au plaisir.
En quelque part, je crois aussi que la culpabilité que nous nous infligeons est une certaine punition, mais on se doit de faire attention de ne pas tomber trop bas, et de se taper trop sur la tête, de peur de ne plus pouvoir s'en sortir non plus...
Les extrêmes ne sont effectivement jamais bons, mais comment trouver le juste milieu, ça reste la question primordiale...
Bref, courage, et bonne hibernation. La solitude aide à panser l'âme...
-xxx-
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