mercredi 7 octobre 2009

Fixation embrouillée

J'ai une fixation, une fixation sur un point embrouillé, ce point embrouillé devrait se fixer un jour éventuellement. C'est dur à comprendre même pour moi, je fixe le brouillard, donc en réalité je ne fixe rien d'autre qu'un objet sans forme ni réel existence.

Je vois en lui mes rêves et mes espoirs qui eux aussi sont embrouillés, rien de tout cela n'est vraiment clair, ni vraiment réel puisque sans présence physique ou émotive palpable, juste une vague impression de ce que je voudrais voir ou ressentir.

Un brouillard semi translucide qui me fait voir en mirage ce que mon esprit ressens, mes yeux se laisse floués avec joie, de pouvoir entrevoir ce qui n'est pas, mais qui pourrait être. C'est différent pour mon esprit et mon cœur, qui eux savent très bien qu'il ne s'agit que de rêves éveillés.

Ils se taisent en laissant mes yeux se réjouir de voir ce en quoi eux ont compris qu'ils ne resterait rien après que ce délire visuel se soit effacer de devant ces orifices, qui encore se laissent berner par des visions trompeuses.

Ils se taisent en espérant tout de même que un jour ce que ces yeux voient, se matérialise et leurs apportent un baume réconfortant aux parfums de printemps et de renouveau.

Ils restent silencieux, car ils n'ont plus mal, et se réjouissent de ressentir un peu de réconfort à travers ces yeux, ce à quoi ils ne pourront jamais empêcher ces même yeux de tenter de voir à travers ces brumes, une vision de ce qu'ils voudraient apporté au cœur et à l'esprit une bonne nouvelle en leurs disant que enfin ils ont réussit à voir ce que eux mêmes ont abdiquer de trouver depuis longtemps.

Même si eux ont lâché prise sur cette brume sans fin, ces yeux continueront de chercher pour enfin trouver la preuve qu'ils s'étaient tromper et que ce en quoi ils ont cessé de croire existe toujours.

Le cœur et l'esprit leurs souhaitent de réussir, pour enfin ressentir en eux encore ce qui les as fait vivre depuis toujours et qui les gardent encore aujourd'hui en vie.

Bonne chance.

3 commentaires:

Eve-Catherine a dit…

Et si c'était vrai ...

Anonyme a dit…

Une simple invitation...:

Les yeux emplis d'eau, une queue dans la bouche et prise par derrière simultanément, asservie aux humeurs et fantasmes de cet homme qui faisait aisément deux fois son âge. Je fus le fruit non désiré de cette perversité...

Elle brossait mes cheveux affectueusement, les tressait en secret, féminisait mon prénom, elle me couvrait de robes et me décorait de vernis à ongle. J'étais son amie, sa jeune confidente, une poupée parmi celle qu'elle nous offrait.

D’une enjambée, j’étais à la cime d’un arbre pour y faire le guet. J’étais le protecteur privilégié de ce sous-bois qui, je le croyais, servait de frontière entre nous et un monde ou déambulaient des lutins hyper gentils, fragile de par leur taille mais aussi de par le secret de leur existence…

laccroc a dit…

@ Catou: on verra ca avec le temps, j'espère que oui ...

@ Karel_Jacob: Merci de l'invitation, je vais aller jeter un coup d'oeil.

Au plaisir.