mercredi 29 juillet 2009

La mort

Parfois je travaille avec lui, parfois il me laisse finir ce qu'il a commencé, parfois il ne veut qu'effrayer sans me laisser la joie de vous la prélever.

Mon ami le mal n'est pas toujours d'accord, pour me laisser le droit de vous donner la mort.

Je peux très bien me passer de lui, mais sans ses préliminaires, c'est une besogne a moitié accompli.

Voir dans vos yeux implorant miséricordes, je trouve satisfaction bien plus que de vous voir au bout d'une corde.

Je fini toujours par arriver a mes fins, et je n'ai pas comme lui besoin d'aller me cacher a l'arrivée du matin. Qu'il fasse jour ou nuit je finirais bien par vous enlevez la vie.

Nul recoins ou vous cachez, aucune frontière ne peut nous séparer.

Dans votre sommeil ou a votre réveil, je finirai bien par reprendre ce qui m'est du, impossible de repousser l'heure lorsqu'elle est venue.

Ne m'oublier jamais, car sans votre âme jamais je ne serais en paix.

Ne me craignez point, vous savez déjà que je serais pour vous la fin.

Mais pour mon plus grand plaisir, j'aime bien voir mon ami le mal vous faire souffrir.

Encore demain vous pourrais respirer, mais demandez vous si c'était votre dernière bouffée. Car qui peut prédire, a quel heure je viendrais vous quérir.

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