lundi 20 juillet 2009

Le mal

La nuit, fragile parcelle d'une journée. C'est ce moment que choisit l'homme pour me perpétré, loin des regards, loin de la lumière, quelques heures par jour je m'introduis en vos âmes pour les déformées, pour vous manipuler et agir comme mal peut bien me sembler.

Nul besoin d'aller chercher bien loin, pour trouver une âme déjà suffisamment torturé, pour lui murmurer a l'oreille les mots manquant pour la faire basculer de mon coté.

Douce folie d'une nuit, je prend place ou la pourriture a déjà fait son nid.

Il ne me reste plus qu'a dicter mes ordres a ce futur accusé, lui en qui le mal de vivre est deja installé. L'homme, cette bête assoiffé de sang, ne pourra me résister longtemps.

Prenant sa honte a deux mains, il espère que jamais ne vienne demain.

Arpentant les ruelles dans le noir, a la recherche d'une victime pour l'abattoir. Guettant sa proie, le retour en arrière n'est plus un choix.

De ses mains trapues, il attrape son innocente victime et la tue.

L'aurore est a nos portes, il est l'heure de retourner dans mon caveau, soyez sur que demain je serai la pour de nouveaux maux.

N'oubliez jamais de regarder derrière vous, qui sait, je serais peut-être au rendez-vous.

4 commentaires:

Eve-Catherine a dit…

a glacer le sang

laccroc a dit…

@ Ève-Catherine: Merci, relis-le j'ai rajouté la dernière phrase, ça punch plus je trouve.

Elle a dit…

J'aime ce texte. Beaucoup.

laccroc a dit…

@ Cannelle: Merci ça fait plaisir a lire.