samedi 29 août 2009

Retour

Je sens que depuis peu je n'écris plus, je m'écris. Je reviens à mes sources. Ce pourquoi je suis ici parmi vous.

J'écris pour ne pas crier, ces mots qui sans âme ne sont que des lettres. Je reviens à ce que je ressens, point de vue de mon intérieur, ma bulle que j'essaie de ne pas crever pour ne pas atterrir sur le bitume, ma vie qui aujourd'hui n'est plus en mode de survie.

Je reviens, non, je continue sur ce qui jamais je n'aurais du perdre de vue. Tous ceux qui me lisent et commentes m'ont fait bifurquer de ma voie. J'ai tenter de plaire plutôt que de me défaire de ce qui m'emprisonne dans mon être.

J'apprécie votre présence, mais je suis ici pour me défaire de mes démons. Écrire pour vivre, écrire pour me souvenir.

Deux plus deux ne font pas toujours quatre.

Sentiment de me sentir tel une mer sans eau, avoir été asséché par mon manque de conscience, envers ce qui me donne un sens, ressentir mes os, comprendre ma vie, voir ce qui fait que jamais je ne suis vraiment parti.

Avoir fait le tour du monde, sans être suivi par mon ombre. M'être éloigné de moi-même, pour exulter ma peine.

De retour en pleine conscience, faire face à cette évidence, que tout change, me sortir de la fange.

Le faire pour moi, sans foi ni loi, cette force qui reviens, me démontre que point de fin, tout va continuer, pour un jour quand tout sera achever, pouvoir mourir en paix, de savoir que tout a été fait.

Continuer à vous dire, que encore je vais rire, apporter à cette vie, une parcelle de ce que j'y ai écris.

Me disant que chaque instant, feront que je comprends, que si vous ne voyez pas mes larmes, c'est qu'elle coule en mon âme.

Un jour je m'ouvrirais devant vous, pour vous faire comprendre que nous sommes un seul et unique nous.

Pour l'instant j'écris, pour supporter la vie.

1 commentaire:

Messieurs Bouachiche / Deveureux. a dit…

Bonjour,

Nous vous sommes reconnaissants d'avoir osé mettre les pieds dans la relation épistolaire que nous menons. Ce geste induit notre détour ici, réponse adéquate au "retour" de ce texte. Nous sommes comme d'habitude satisfaits de constater la curiosité des lecteurs. Nous en ferons désormais de même avec ce que vous proposez, suivant la mesure de nos disponibilité morcelées par les rentrées universitaires respectives.
En guise de mot final, nous disons qu'être suivi par son ombre n'est pas forcément une mauvaise chose. L'ombre est le complément de l'être quand on ne peut plus être suivi à la trace. Cette importance de l'ombre était capitale chez quelqu'un comme Marcel Duchamp : il y avait le ready-made exposé ainsi que son ombre indissociable, travaillée par l'éclairage. C'est pourquoi ce texte, en fin de compte, traduit un moment de l'ombre de vous-même.

Bien cordialement,

K. Bouachiche / K. Deveureux