samedi 15 août 2009

Cent suites

Un de plus, plus qu'un autre, qui s'en va.
Va s'en regarder derrière, derrière le mur du silence.
Silence de mort, mort qui approche sans avertissement.
Avertissement d'un départ, départ vers mieux.
Mieux que rien, rien de plus.
Plus qu'à regarder passer cette vie.
Vie qui défile tel un film de série b.
Béatitude face a ce monde insignifiant.
Insignifiant est le regard des autres sur moi, moi qui pourtant me sens juger en tout temps.
Temps qui passe et me laisse indifférent, différent sur le plan émotif.
Émotif de nature, nature qui me redonne confiance, confiance perdue en même temps que mon innocence.
Innocence du nouveau né, né sans vraiment en avoir mesuré les conséquences, conséquences qui me suive pas a pas.
Pas que je tente de faire vers un meilleur avenir, avenir qui me semble si loin, loin d'être ce que j'avais en vue pour moi.
Moi, cet être qui espère toujours mieux, mieux que quoi.
Quoi qu'il en soit je serai la pour vivre encore.
Encore une fois je tenterai de faire plaisir a celle qui, qui sera la pour moi, moi qui l'aimerais.
Aimerai son parfum, son odeur, sa peau, peau que je désire.
Désir de la contenter, contenter son envie de moi.
Moi la voir heureuse, heureuse de me voir sourire, sourire qui se perd avec l'absence de son corps tout entier.
Entier n'est point le mot mais, il n'y en a point d'autre. Autre, celui qui sûrement prendra ma place que je n'aurai su conquérir, conquérir ton cœur, cœur qui sans toi saignera de nouveau.
Nouveau départ sans toi qui sera peut-être mon dernier, dernier je serai a regretter ce que je n'ai pas eu, eu le temps de te faire comprendre mon amour.
Amour que j'aurai voulu te donner, donner sans compter, compter les jours qui me sépare de toi.
Toi qui me brûle tel un feu qui me consume, consume mon être de savoir que jamais tu ne seras mienne.
Mienne j'aurai voulu que tu sois pour te dire combien je t'aime.
T'aime sans avoir a te le dire, dire que jamais je n'ai pu trouver le courage de te le signifier.
Signifier mon arrêt, arrêt d'exister pour toi.

Qui sais ?

4 commentaires:

ti-guy a dit…

Pas sur, mais on dirait qui n’a une qui vient de ce faire « domper »?

laccroc a dit…

Non, mais oui, çà fait un an que j'ai laissé ma femme. Mais aucun rapport avec ce texte, du moins consciemment. j'écris pour le plaisir de la chose, mes textes sont a prendre au deuxième degrés. ;)

Eve-Catherine a dit…

parfois je me demande si ce n'est pas ma vie que tu écris ...

laccroc a dit…

@ Catou, Plusieurs personnes vivent surement les mêmes rapport viv-à-vis l'amour et ces multiples problèmes.